la nouvelle réaliste: La Ficelle, Guy de Maupassant
définition
C’est un genre narratif emprunté au mot italien « Novella », apparu en France en 1414.
Les caractéristiques de la nouvelle:
- Un récit court concentré sur une action unique.
- Un nombre limité de personnages.
- Un rythme accéléré.
- Lieux et objets décrits sommairement
- ( sans détails).
- Le dénouement de l’histoire est inattendu: la chute.
la nouvelle réaliste:
C’est une nouvelle qui, comme son nom l'indique, se fonde sur la réalité.
Caractéristiques de la nouvelle réaliste:
- Elle est inspirée de faits réels.
- Elle évoque des lieux réels (ville, pays, rues, etc.)
- Elle met en scène peu des personnages, mais fortement caractérisés, dans un cadre spatio-temporel délimité.
- Elle est centrée sur un fragment de vie ou une anecdote.
- Elle cherche à raconter une histoire ou un fait dans toute sa vérité.
Titre de l’œuvre :
’’ La ficelle’’, écrite en 1883.
Auteur et siècle:
Guy de Maupassant, écrivain français, auteur de romans, de nouvelles et de contes, ( né le 5 aoûte 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arque en Seine-inférieur (aujourd'hui Seine-Maritime) et décédé le 6 juillet 1893 à Paris, parmi ses œuvres: ‘’Aux Champs’’ , ’’ Bel-Ami ’’, ‘’Conte du jour et de la nuit’’, ‘’Boule de Suif’’ , le 19ème siècle.
Les indicateurs spatio-temporels:
Les routes, le bourg, le marché, Goderville, les auberges, village de Bréauté, route de Beuzeville/jour de marché, autrefois, le lendemain, la fin de décembre, les premiers jours de janvier… .
Genre littéraire:
une nouvelle réaliste.
Structure de l’œuvre: la nouvelle a une structure narrative constituée généralement d’une situation initiale, un événement perturbateur, les résultats de la perturbation ( péripéties) et un dénouement souvent inattendu (la chute).
Thèmes essentiels: la calomnie, l’injustice, la malice, la campagne, la cruauté, ...
Type de texte dominant: narratif- descriptif- argumentatif.
Type de phrase: déclaratif, exclamatif, interrogatif.
Registre de langue(niveau): courant et familier.
Les champs lexicaux dominants:
La campagne : paysan, animaux, charrue, rudes travaux, l’étable, le champ, maquignon…
Les animaux: vache, un veau, poulets, canards, bêtes, bœufs, volailles, l’étable, le fumier, le foin, bestiale, crotte …
L’accusation: soupçon, accroire, accusait, perplexe, protester, incrédules, complice, défense, argumentation, protestations, raisons, prouver, innocence…
L’injustice: indignation, menteries, s’injurièrent, se fâchait, s’exaspérant, enfiévrer,, suffoqué, honteux, indigné,
Les sentiments: surpris, inquiet, interdit, apeuré, colère, furieux, peur, étranglé, atterré, désolé
La moquerie: riait, plaisanter, goguenarde, les plaisants, s’amuser,
La mort: s’épuisait, dépérissait, malade, s’affaiblissait, s’alita, mourut, l’agonie.
Les personnage principaux
Maître Hauchecorne : un paysan normand de Bréauté
qui souffre de rhumatismes. C’est le personnage principal de
la nouvelle. Étant un homme économe, il a ramassé par terre
un petit bout de ficelle, or on l’accuse d’avoir ramassé
le portefeuille perdu par Houlbrèque.
Maître Malandain : un bourrelier qui réside à Goderville et
qui est en conflit avec maître Hauchecorne, c’est pourquoi il va
Faire une fausse déclaration en l’accusant d’avoir voler le portefeuille.
Le maire: c’est le notaire de l’endroit, homme gros, grave, à phrases
pompeuses, il va interroger maître Hauchecorne au sujet du vol du
portefeuille du maître Houlbrèque après son accusation par maître Malandain .
Les autres personnages
Maître Jourdain : un aubergiste et maquignon, un malin qui avait des écus.
Toute « l'aristocratie de la charrue » mangeait chez lui.
Le brigadier : C’est lui qui est venu à l’auberge chercher maître Hauchecorne pour qu'il se présente auprès du bureau de M. le maire.
Maître Houlbrèque : le paysan qui a perdu son portefeuille sur la route.
Marius Paumelle : le valet de ferme de maître Breton qui a trouvé et rendu le portefeuille de maître Houlbrèque.
Maître Breton : un cultivateur à Ymauville chez qui travaille Marius Paumelle.
Le crieur public : Celui qui annonça la perte du portefeuille dans toutes les places de Goderville.
Le fermier de Criquetot : le paysan qui traita maître Hauchecorne de « gros malin » en remettant en cause son innocence.
Le maquignon de Montivilliers : celui qui accusa maître Hauchecorne d'avoir fait reporter le portefeuille par un complice.
Les paysans et leurs femmes
Les évènements principaux de la nouvelle
Le jour du marché dans le bourg normand de Goderville , maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, son ancien ennemi.
Un crieur public réclame le vol d’un portefeuille appartenant au maître Houlbrèque .
Maître Hauchecorne est alors accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille suite au témoignage de Malandain.
Il est convoqué chez le maire pour s’expliquer, le pauvre a vainement tenter de prouver son innocence et qu’il a simplement ramassé une petite ficelle et non un portefeuille.
Le lendemain, Marius Paumelle, valet de ferme du maître Breton restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route à son propriétaire; maître Hauchecorne se croit enfin délivré.
Plus il raconte son histoire et plus les autres croient que c’est lui le coupable et Marius n’est que son complice dans ce vol.
Hauchecorne, tellement humilié par les regards accusateurs et les attitudes incrédules des habitants du village, finit par s’aliter et mourut vexé par l’injustice.
Résumé de la nouvelle:
C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan, maître Hauchecorne. Ce dernier ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, son ancien ennemi.
Plus tard, un crieur public réclame le vol d’un portefeuille appartenant au maître Houlbrèque . Maître Hauchecorne est alors accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille suite au témoignage de Malandain.
Il est convoqué chez le maire pour s’expliquer, le pauvre a vainement tenter de prouver son innocence et qu’il a simplement ramassé une petite ficelle et non un portefeuille. Ainsi Hauchecorne est désigné coupable par tous ceux qu’il rencontre.
Le lendemain, Marius Paumelle, valet de ferme du maître Breton restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route à son propriétaire; maître Hauchecorne se croit enfin délivré.
Cependant, dans les conversations, plus il raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui le coupable et Marius n’est que son complice dans ce vol.
Hauchecorne, tellement humilié par les regards accusateurs et les attitudes incrédules de son entourage, finit par s’aliter et mourut vexé par l’injustice et ses derniers mots sont encore pour essayer de prouver son innocence.
Merci beaucoup pour ça j'espère que vous suivez ça
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