google.com, pub-3973127691303297, DIRECT, f08c47fec0942fa0 français au lycée: tronc commun, 1ère/2ème A. bac, boîte à merveilles,: 12/23/21 google.com, pub-3973127691303297, DIRECT, f08c47fec0942fa0

annonce côté logo

jeudi 23 décembre 2021

Registre polémique caractéristiques


https://youtu.be/isKukIs2Rno   

Le registre polémique 

Le support : Extrait de La Préface de 1832, Victor Hugo, Le Dernier jour d’un condamné. 

biographie VICTOR HUGO/genre littéraire Dernier jour d’un condamné


Biographie de Victor Hugo et genre du Dernier jour d’un condamné                         

I. Biographie de l’auteur 

Victor Hugo est un célèbre écrivain français, né à Besançon, le 26 février 1802. Poète, romancier et dramaturge qui a marqué son époque par son génie et son engagement. Le 22 mai 1885, il est mort suite à une congestion pulmonaire. Parmi ses œuvres :

Ode

Cromwell 

Les Orientales 

Les Misérables

Les Châtiments 

Les Contemplation

La Légende des siècles 

Notre-Dame de Paris 

Hernani

II. Définition du genre 

1. Le roman 

C’est un genre romanesque qui met en scène des  personnages de fiction engagés dans des aventures imaginaires, parfois présentés comme réelles.

2. Le roman à thèse 

C’est un genre romanesque qui cherche à défendre une thèse à travers une histoire qui n’est qu’un prétexte pour confirmer une thèse ou pour réfuter une autres, et ce par des arguments qui justifient la position de l’auteur .

=> Le Dernier jour d’un condamné est un roman à thèse de Victor Hugo publié en 1829 constituant ainsi un plaidoyer politique pour l’abolition de la peine de mort. 

III. Ces caractéristiques:

Ce roman à thèse peut aussi se confondre à un journal intime ou à un roman autobiographique, cependant il ne présente plus les caractéristiques de ces derniers :

Le journal est daté contrairement au Dernier jour d’un condamné.

Aucune identité entre l’auteur et le narrateur. 

Le  «  je »dans Le Dernier jour d’un condamné ne renvoie pas à une personne réelle : le narrateur à une personnalité énigmatique. 



   


Analyse chapitre XIII Dernier jour d'un condamné

 

Analyse extrait du chapitre XIII:<<On fit asseoir …fin >>

Dans cet article on va traiter les axes suivants :
  • La situation de l’extrait , 
  • Le ferrage des forçats , 
  • La maltraitance des forçats,
  • Les réactions des forçats, 
  • La réaction des forçats 
  • Des témoins au sujet de témoignage, 
  • Conclusion .

I- La situation de l’extrait :

Depuis une petite cellule, le condamné assiste au ferrage des forçats en partance au bagne de Toulon. Du témoin au sujet de témoignage, il finit dans l’infirmerie. 

II- Le ferrage des forçats :

C’est un rite cruel qui consiste à poser sur le cou du forçat un carcan de fer relié à des chaînes. D'où le champ lexical du fer: marteau, collier, enclume, chaîne, fer, ferrage, forgeron, cordons...

1.La maltraitance des forçats :

On les fit asseoir dans la boue. 

On leur attache les colliers de fer à grand coup de masse de fer en appuyant l’enclume à leur dos. 

  • les gardes-chiourmes rompirent la danse des forçats à coups de bâton et les conduisirent à ce baquet, dans lequel on voyait nager je ne sais quelles herbes dans je ne sais quelle liquide fumant et sale...

=》Le ferrage est une pratique monstrueuse et inhumaine. 

2.Les réactions des forçats :

Ils devinrent sombres, 

Pleurèrent, se mordaient les lèvres et frissonnaient.

Mais pour eux , c’est aussi une occasion de faire la fête : danser et changer en argot.

D'où le champ lexical de :
  -La terreur: sombre, pleurèrent, se mordaient les lèvres, sinistre, affreux...
  -La fête: éclat de rire, chanson, danser, chanter, la danse, chant, joie, rires...

3.La réaction du condamné :

Le condamné éprouva surtout un sentiment de pitié et de terreur  en assistant à ce spectacle inhumain :

  • << leurs rires me faisais pleurer>>.(l'antithèse)
  • <<Je regardai avec terreur tous ces profils sinistres dans leurs cadres de fer.>>(la périphrase)
  • <<J'observais ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si palpitante, si attentive...>>(la gradation)
  • <<J'étais demeuré à la fenêtre immobile, perclus, paralysé.>>(la gradation)
  • <<Un profond sentiment de pitié me remuait jusqu'aux entrailles...>>(l'hyperbole)

III- Du témoin au sujet de témoignage :

Le condamné en tant que spectateur anonyme devient à son tour un sujet de témoignage pour les forçats qui se précipitent vers sa fenêtre :<< Le condamné ! Le condamné ! >> en le montrant du doigt, en criant et en se moquant , d’où sa perte de conscience. Il finit alors dans l’infirmerie .

IV- Conclusion 

Cette scène où se mêle le comique, le pathétique et le tragique constitue un plaidoyer en faveur de l'abolition de la peine de mort et contre la maltraitance des bagnards


Phrase complexe

 

 La phrase complexe 

I. Identification de la phrase complexe :

Rappel : une phrase simple contient une seule proposition indépend4ante et un seul verbe conjugué. 

Exp : Antigone est une tragédie moderne. 

La phrase complexe contient plusieurs propositions et au moins deux verbes conjugués. 

Exp : Antigone est une héroïne tragique qui a bravée la loi du roi Créon. 

II. Les différents types de phrases complexes :

1) Les phrases juxtaposées (la juxtaposition)  lorsque les propositions sont séparées par un signe de ponctuation : une virgule, un point virgule. ..

Ismène aime la vie, Antigone préfère la mort.

2) Les phrases coordonnées (la coordination) lorsque les propositions sont reliées par  :

a) une conjonction de coordination (mais, ou, et ,donc, or, ni, car) 

Ismène aime la vie mais Antigone préfère la mort. 

b) Un adverbe de liaison :Ainsi, alors, aussi, certes, donc, en effet, puis,  ensuite, enfin, pourtant. ..

3) Les phrases subordonnées (la subordination) : la deuxième proposition c’est-à-dire la subordonnée dépend de la première qui est la principale. 

a) Les propositions sont reliées par une conjonction de subordination ou une locution conjonctive ( lorsque, comme, puisque, quand, que, si, avant que,  puisque, c’est pourquoi, alors que, afin que, à condition que, vu que, parce que, du fait que… ) 

Antigone ne veut plus vivre parce qu’elle est une héroïne tragique. 

b) Les propositions sont reliées par un pronom relatif (que, qui, où, dont… ) .

Les trois hommes rougeaux qui jouent aux cartes, sont les gardes.

III. Application :

1. À partir de la page 48 d’Antigone , relevez 4 phrases complexes en précisant le lien entre les propositions de chacune de ces phrases. 

2. Formez 3 phrases complexes en en variant le lien entre les propositions. 

3. Reliez ces propositions par des pronoms relatifs : qui, que, où, dont 

Antigone est une princesse. ……le père s’appelle Œdipe.

C’est une jeune fille. ….a un mauvais caractère et ….Personne ne prenait au sérieux dans la famille …...elle vivait avec sa sœur et sa nourrice. 

 Voir aussi:👍👍👍👍






Article épinglé

la Superstition dans candide ou l'optimisme de voltaire

 la Superstition dans candide ou l'optimisme de voltaire Dans Candide ou l'Optimisme, Voltaire critique diverses institutions et cro...