https://youtu.be/GcdMMHpvHqE
Résumé détaillé Dernier jour d'un condamné
Bicêtre: du chapitre I au chapitre XXI
Chapitre I
Depuis cinq semaine, dans sa cellule à Bicêtre un jeune condamné se rappelle sa
situation d’homme libre autrefois par rapport à sa situation réelle d’homme captif,
obsédé par l'idée de la mort qui le poursuit partout en gâchant son sommeil.
Chapitre II
Le narrateur revient sur le jour de la proclamation de sa condamnation à mort dans la salle d’audience: Il décrit les circonstances de son procès et ce sentiment de clôture entre lui et le monde qui prend la couleur d’un linceul après ce jugement
fatal.
Chapitre III
le condamné semble accepter ce verdict en pensant que tous les hommes sont
condamnés à mort un jour ou l’autre. Il est alors soumis à son destin.
Chapitre IV
Il est alors transféré dans une cellule hideuse
à Bicêtre où il a passé cinq semaines.IL décrit brièvement cette hideuse prison.
Chapitre V
Dès l’arrivée du narrateur à Bicêtre, les gardes ont multiplié les précautions pour
empêcher son suicide, ensuite on lui a remis une camisole.
Grâce à sa jeunesse, sa docilité et à quelques mots en latin, on lui a accordé des
faveurs comme la promenade hebdomadaire , le papier, l’encre, une lampe et des
plumes pour écrire. En plus, à l’heure de la récréation, on le lâche dans le préau
pour causer avec les autres détenus qui lui ont appris à parler argot.
Chapitre VI
Après hésitation, le condamné décide d'écrire le journal de ses souffrances pour se divertir, pour oublier sa situation de
condamné et pour contribuer à l'abolition de la peine capitale en s’adressant à
ceux qui jugent et qui condamnent afin de les sensibiliser surtout à cette lente
succession de torture qui commence par l’arrêt de mort et se termine dans la place
de Grève .
Chapitre VII
Le désespoir du condamné qui s’interroge sur l’importance de ce journal après sa
mort en espérant qu’il puise être utile à d’autres lorsqu’il s’agit de sauver des têtes
qui pensent du couteau de la guillotine.
Chapitre VIII
Le narrateur commence à compter les
jours sans s’assurer du temps qu’il a passé à Bicêtre( cinq ou six semaines) .
Chapitre IX
Le condamné vient de faire son testament. Il pense à sa famille, victime de la loi,
qui va rester après sa mort sans protection ni ressources, en s’inquiétant surtout
pour sa fille Marie, âgée de trois ans.
Chapitre X
Le condamné nous décrit son cachot de l’intérieur vers l’extérieur afin de dévoiler
la situation misérables des condamnés en l’absence des conditions minimales pour
une vie décente: ni porte ni soupirail, une porte dominée par le fer, un matelas en
paille et un garde en permanence.
Chapitre XI
Le condamné décrit les traces laissées aux murs de son cachot par d’autres qui
l’ont précédé: écritures, dessins, figures bizarres, noms des criminels…Mais arrêté
devant l’image épouvantable de l’échafaud, il est tellement ému, terrifié en
pensant qu’on le dresse pour son exécution.
Chapitre XII
Le narrateur-personnage reprend la lecture de son mur après avoir dissipé son
effroi qui est dû à la vue de l’échafaud, il découvre les noms des criminels qui l’ont
précédé à ce cachot: Dautun qui a coupé son frère en quartiers, Poulain qui a
assassiné sa femme, Jean Martin qui a tué son père, le médecin Casting qui a
empoisonné son ami, le fou Papavoine qui tuait les enfant à coup de couteau sur la
tête.
Chapitre XIII
Un jour, il assiste depuis une autre cellule à la scène barbare du ferrement des
forçats (enchaînement des prisonniers condamnés aux travaux forcés) qui a eu lieu
dans la cour de la prison. Après ce ferrement , les misérables forçats, traités
comme des bête vont partir au bagne de Toulon. À la fin du spectacle tous les
prisonniers le désignent en lui rappelant avec un ton moqueur sa mort , il tombe
évanoui.
Chapitre XIV
Il est alors transféré à l'infirmerie où il se sent plus libre. Réveillé par le bruit des charrettes transportant les forçats, il pense que sa situation de condamné est mille fois mieux que celle de ces prisonniers.
Chapitre XV
Une fois retourné au cachot, le désespoir le laisse penser à l'évasion, à
l’impossibilité d’être gracié puisque ceux qui jugent et qui condamnent pensent
qu’il doit donner l’exemple aux autres, il est alors sûr qu’il n’y a que trois pas qui le sépare de la mort: Bicêtre, la Conciergerie, la Grève.
Chapitre XVI
Il se souvient de la chanson en argot d’une jeune de quinze ans lorsqu’il était à
l’infirmerie , cette complainte parle de la mort: le condamné alors est à la fois
terrifié par l’évocation de la mort et touché par sa voix douce et velouté. Il pense
finalement que la prison détruit tout.
Chapitre XVII
Le condamné rêve de liberté, il s’imagine en dehors de la prison dans le port pour
s’embarquer en Angleterre, mais son rêve était brisé par l’arrivée d’un gendarme .
Chapitre XVIII
À six heures du matin, le guichetier demande au condamné ce qu’il désire à
manger. Il comprend alors que son exécution aura lieu le jour même.
Chapitre XIX
Le directeur, en personne lui rend visite , en se montrant gentil. Il lui demande à
son tour ce qu'il désire: le condamné est certain que c’est son dernier jour.
Chapitre XX
Le condamné trouve que la prison est partout autour de lui, elle apparaît sous
toutes les formes: humaines(les guichetiers) comme sous la forme de grille, de
verrou, de porte et de murs …Elle l’enferme, le surveille et le torture. Terrifié, il
s’interroge sur son devenir, sur ce qu’il vont faire de lui.
Chapitre XXI
Le condamné reçoit la visite du prêtre pour ses dernières prières puis celle de
l'huissier de justice qui lui annonce le rejet de son pourvoi en l’informant que son
exécution aura lieu le même jour à la place de Grève. Pris par la terreur et le
désespoir, il pense vainement à l’évasion.
La Conciergerie: du chapitre XXII au chapitre XLVII
Chapitre XXII
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie accompagné du prêtre et de l'huissier.
Il ils y arrivent à huit heures trente. Il s’était déjà formé une foule sur son passage.
Chapitre XXIII
Il est placé dans une cellule où il fait connaissance d'un autre condamné (le
friauche) : qui occupera son ancien cachot de Bicêtre et qui sera exécuté dans six
semaines. Ce friauche, fils d’un ancien condamné à mort, lui raconte son histoire et
s'empare de sa redingote.
Chapitre XXIV
Le condamné est enragé contre le friauche qui lui a pris sa veste( il ne lui a pas
donné), mais il était plus fort que lui. Il a peur d’être battu par ce voleur en cas de
refus.
Chapitre XV
Il est par la suite transféré dans une autre cellule où on lui rapporte sous sa
demande une chaise, un lit et ce qu'il faut pour écrire. Mais, un gendarme est
installé avec lui pour empêcher toute tentative de suicide.
Chapitre XXVI
Il est dix heures (il lui reste six heures), le prisonnier plaint sa petite fille qui
restera sans père. Elle sera méprisée et repoussée à cause de lui. Il s’adresse à sa
petite fille en accusant ceux qui condamne d’être responsables de son sort fatal et
du devenir de sa fille après sa mort (elle sera orpheline). Il n’arrive plus à croire
qu’il va mourir avant la fin de ses jours.
Chapitre XXVII
Le condamné est hanté par la guillotine. Terrifié, il ne peut même écrire le mot
‘’guillotine’’. Il se demande comment on pouvait mourir sur l'échafaud en
évoquant le médecin de malheur qui a inventé cette machine.
Chapitre XXVIII
Le condamné se rappelle avoir vu la guillotine: une espèce d’estrade en bois rouge.
Chapitre XXIX
Le condamné se révolte contre la peine de mort en espérant la grâce royale qui ne
vient toujours pas et pense maintenant( assistant au ferrement des forçats
humiliés, il préfère mille fois la mort que d’être forçat) que les galères seraient la
meilleure solution en attendant cette grâce car un forçat malgré tout est vivant.
Chapitre XXX
Le prêtre revient voir le condamné pour l’assister et le consoler mais la rencontre
tourne en malentendu car le prêtre croit que le condamné est un impie(incroyant)
et le condamné le trouve insensible à sa situation et ses paroles sont machinales.
Ensuite, il manque d’appétit bien que la table soit délicate, il est incapable de
manger.
Chapitre XXXI
La visite de l’architecte qui informe le condamné d’un ton ironique que
la rénovation de la prison aura lieu dans six mois: le gendarme lui a répondu qu’il
ne faut pas parler si haut dans la chambre d’un mort.
Chapitre XXXII
Le nouveau gendarme stupide et superstitieux demande au condamné de le
visiter dans ses rêves après son exécution pour lui accorder les trois bons
numéros gagnants à la loterie. Le condamné lui demande en contrepartie ses
vêtements mais le gendarme n’a pas accepté car pour avoir les bons numéros le
condamné doit mourir et non s’enfuir.
Chapitre XXXIII
Pour oublier sa situation de condamné le narrateur pense à ses souvenirs
d'enfance et à sa jeunesse, à sa famille et à Pépa: l'espagnole dont il était
amoureux .
Chapitre XXXIV
Il est une heure, le condamné révèle son repentir vis à vis de son crime mais il
avoue à ceux qui jugent qu'il n'était pas méchant malgré son crime. Il pense à sa
liberté d’autrefois en regrettant sa mort dans quelques heures.
Chapitre XXXV
Le condamné pense qu’au moment où il ne lui reste que quelques heures à vivre
d’autres personnes continuent à vivre normalement en exerçant leurs activités
quotidiennes.
Chapitre XXXVI
Il se rappelle ensuite le jour où encore enfant, il est allé voir la grande cloche(le
bourdon) de Notre -Dame( cathédrale à Paris).
Chapitre XXXVII
Le condamné décrit brièvement l’hôtel de ville : Il est sinistre, lugubre et sombre.
Chapitre XXXVIII
Il est une heure et quart, il éprouve une violente douleur partout , il lui reste deux
heures quarante cinq minutes à vivre: La plume tombe de ses mains comme par
une secousse électrique.
Chapitre XXXIX
Enragé, il attaque violemment ceux qui pensent que la condamnation par la
guillotine ne fait pas souffrir en se demandant comment peuvent-ils le savoir ?
Il précise que la vraie souffrance est celle de l’esprit: Elle commence dès le
jugement et se poursuit en progressant jusqu’à l’exécution.
Chapitre XL
Le captif pense que sa vie dépend d'une signature, il pense au roi Charles X en
espérant toujours sa grâce .
Chapitre XLI
Le narrateur décide d’affronter la mort avec courage, il s’interroge sur le devenir
de son âme après sa mort . l'idée de mourir le rend fou, il réclame un prêtre pour
se confesser et soulager sa douleur.
Chapitre XLII
Durant son dernier sommeil (une heure) après l’arrivée du prêtre, il a fait un
cauchemar et se réveille frissonnant et baigné dans une sueur froide. On lui
annonce la présence de sa fille.
Chapitre XLIII
Malheureusement, sa petite fille Marie ne l'a pas reconnu croyant que son père
était mort, d’où son désespoir absolu: Il est alors prêt pour l'exécution puisque la
dernière fibre de son cœur était brisée.
Chapitre XLIV
Une heure devant le condamné pour s'habituer à la mort en pensant au bourreau,
à la charrette, au gendarmes, à la foule détestable, à la place de Grève.
Chapitre XLV
Il pense à cette foule insensible à sa souffrance: Elle se prépare pour assister
vivement au spectacle de son exécution. Il se dit que parmi cette foule, il y a des
têtes qui le suivront, dans le panier rouge, sans le savoir: Certains de ceux qui sont
venus pour assister à sa condamnation, viendront un jour pour leur propre
exécution: Ils seront alors à leur tour un spectacle pour d’autres.
Chapitre XLVI
Pensant à sa fille, le condamné se demande s’il lui reste du temps pour lui écrire son histoire:
Chapitre XLVII
Une note de l’éditeur montre que peut être cette histoire n’a pas été écrite par le
condamné ou ces feuillets ont été perdus.
L’hôtel de ville , la place de Grève: du chapitre XLVIII au chapitre XLIX
Chapitre XLVIII
À trois heures, l’heure du condamné est arrivée , on lui demande de se préparer
mais il se sent faible. On l'amène à l'hôtel de ville près de la place où il sera
exécuté.
Dans une chambre de l'hôtel de ville, le bourreau et ses deux valets l’attendait. On
lui a coupé les cheveux, on a attaché ses mains derrière le dos, on a coupé le collet
de la chemise et ensuite on a lié ses deux pieds: C’est la toilette du condamné .
Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève. Le condamné frémit de peur
devant cette foule détestable et hurlante qui l’attend.
Étourdi, le condamné se sent en rupture avec ce qui l’entoure, excepté la voix de la
foule. Enfin la charrette arrive à la place de Grève. Il demande une dernière faveur: écrire ses dernières volontés d’homme qui sera privée de sa vie.
Chapitre XLIX
Devenant spectacle à cette détestable foule, le condamné est terrifié, il implore la
pitié, demande, au commissaire chargé de son exécution, encore une minute pour attendre sa grâce mais il est quatre heures, il entend qu’on monte l’escalier, il sera guillotiné.
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- faut-il éviter tout contact avec les voisins?
- Production écrite: Le plaidoyer/le réquisitoire
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